Le grand chalet qui a marqué le paysage du parc depuis deux siècles, a été complètement rénové dans le respect des bâtiments historiques.
Désormais, une construction contemporaine, en rupture avec le style de l’ancienne bâtisse, la prolonge. Rectangulaire, de plein pied, faite de verre, enveloppée d’une ossature de bois et recouverte par une surface végétale. Elle abrite le restaurant gastronomique.
L’ensemble réconcilie les époques, les savoir-faire d’hier et d’aujourd’hui, la tradition et la modernité.
Le salon est une invitation à arrêter le temps, un lieu intime et chaleureux où l’on pourra découvrir et apprécier un produit unique au monde, dont la magie inspire la cuisine de Christophe Aribert : La Chartreuse. Déguster et succomber aux saveurs d’un millésime centenaire ou d’une Tarragone, dont seuls les moines installés à quelques km du restaurant détiennent le secret.
Quel plaisir rare et inoubliable !
La première partie du nouveau bâtiment, enfouie dans le dénivelé du terrain, allant chercher sa source dans la terre, se déploie tout en longueur à la lumière du parc.
Un enracinement dans le sol de la colline, se prolonge littéralement sur le toit du restaurant, par une couverture végétale dédiée au jardin potager et aux plantes grasses.
La lumière passe à travers les grandes baies de verre, protégées par une trémie de bois aux courbes organiques qui peut s’ouvrir entièrement aux beaux jours.
Le designer Valentin Loellman a été choisi pour sculpter et façonner les tables du restaurant à partir de bois massif. « Je traite les matériaux comme des organismes vivants, où les formes et les mouvements apparaissent comme dessinés d’un coup de pinceau. Mon objectif est de créer des pièces intemporelles. Chaque table réalisée pour La Maison Aribert est unique et légèrement différente des autres.»
le designer Valentin Loellman a été choisi pour sculpter les tables du restaurant. Thierry Marthenon, artiste sculpteur installé en Chartreuse, va, pour sa part, signer le geste artistique phare de la maison.
Intérieur ou extérieur… la perception de cette limite est parfois troublée par les nombreuses perspectives qui s’offrent aux clients du restaurant gastronomique. Entre le parc omniprésent et les patios intérieurs à ciel ouvert, la nature semble s’inviter dans l’assiette. Depuis les tables, à travers un jardin intérieur (patio arboré) planté de mousses et d’essences alpines, on aperçoit le ballet de la brigade aux gestes millimétrés qui s’affaire méticuleusement dans la cuisine ouverte. Une table d’hôte a été placée à l’intérieur de la cuisine pour proposer une immersion totale et vibrante à ceux qui souhaitent partager l’émotion côté coulisses, le temps d’un service.
C’est à Thierry Marthenon, artiste sculpteur installé en Chartreuse, qu’a été confié le soin d’installer au sein des différents espaces cinq totems réalisés avec les platanes coupés durant les travaux, qui signent l’état d’esprit de la maison : « Less is more » de l’architecte Mies Van der Rohe. Le sculpteur partage avec Christophe Aribert sa volonté d’épurer, d’aller à l’essentiel. Tous deux ont également une profonde considération pour la nature. La représentation philosophique du monde que le Chef a pu découvrir dans les jardins japonais lors de ses voyages, est à l’origine de l’intention qu’il a souhaité faire passer à travers les sculptures de Thierry Marthenon. Elles interrogent le visiteur sur son rapport au monde et l’impact de ses actions et de ses choix.
« Il y a un symbole dans ces cinq sculptures qui représentent les cinq continents, la planète, quelque chose d’universel. » Thierry Marthenon, Artiste sculpteur
Par respect pour l’environnement, pour le bien-être de nos visiteurs et celui de nos équipes, l’ensemble du projet de construction (et de rénovation du grand chalet) a été réalisé de manière écoresponsable et durable.
En utilisant le plus possible des éléments récupérés, des matériaux naturels, régionaux, en optant pour des solutions énergétiques adaptées, grâce à des professionnels venant de toute la région, et soudés autour d’une philosophie commune :
« Faire une architecture avec une conscience écologique s’inscrivait totalement dans mes valeurs.» Joëlle Personnaz, architecte environnemental, géobiologue